Vue de l’exposition Regard, CAC Lithos de St Restitut, Drôme, 2022 © P. Petiot
et elle les veut simples – couper, rouler, plier, souder – , lisibles jusque dans la réalisation finale. Elle les règle par le dessin et les confie à des artisans quand elles requièrent un équipement particulier, du fait des dimensions projetées ou de la netteté recherchée, lorsqu’il s’agit de découpes. Dans la Verblist, deux ont trait au dessin (to mark et to erase) et la plupart désignent des actions à exercer sur les matériaux, à l’exception de quelques-uns (« s’affaisser », « couler », « tourner », « pivoter », « pendre », « rebondir ») qui peuvent s’entendre comme la forme elle-même qui décrit un mouvement, en réaction à des forces telle que la gravité. Dans le cas de la courbure ou des plis, auxquels la sculptrice a recours dans ses dernières œuvres en acier peint, flexion ou torsion permettent ainsi de passer du plan au volume, d’obtenir une nouvelle forme tout en conservant à la vue celle de départ, enfin d’y inscrire les tensions d’une mobilité potentielle (détente ou écrasement). Là est précisément ce qui a permis à Lygia Clark de s’émanciper de la surface du tableau et de faire activer la géométrie par le spectateur lui-même : ses Bichos, formes simples découpées dans le métal et assemblées par des charnières, s’ouvrent ou se referment en des configurations diverses dont l’équilibre est aussi réel que susceptible d’être rompu – l’animalité portée par le titre tenant dans ces formes particulières d’animation. (...) Guitemie Maldonado, historienne de l’art
Vernissage le jeudi 16 février
Vernissage le jeudi 16 février
Partitions, 2022, dessins aux craies à l’huile sur papier, 50 x 65 cm © P. Petiot
Info+
Galerie Maubert
20 rue Saint-Gilles
75003 Paris (FR)
www.galeriemaubert.com
galeriemaubert@galeriemaubert.com
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